"Je suis comme un chat sur Mars qui ne reviendra jamais sur Terre..."

Le corps de la jeune fille reposait allongé sur le sol dur et froid de l'Entrepôt B. Tous ses membres détendus, les bras légèrement écartés de part et d'autre de son corps et ses cheveux rouges déployés en corolle autour de sa tête, celle qui répondait au nom de Talulla Rain dormait. Son sommeil, loin d'être profond et passablement troublé, la faisait crisper les paupières par-delà le domaine de l'inconscient. Ses lèvres étaient entrouvertes, laissant s'échapper un souffle quelque peu hâché.
Elle s'agita un instant et ce simple mouvement la réveilla. Elle se redressa alors, hébétée et le cerveau remplit de pensées brumeuses et labyrinthesques. Ses yeux vairons, encore opaques de fatigue, reprenaient peu à peu contact avec la réalité et elle son bâillement s'étouffa dans sa gorge lorsqu'elle prit conscience du lieu dans lequel elle se trouvait, apparemment seule.
Talulla se redressa d'un coup en position assise et ses jambes se replièrent contre sa poitrine. Ses pupilles se dilatèrent et l'espace d'un instant elle se demanda naïvement si elle rêvait toujours. Il est vrai que la pièce sombre était loin de ressembler à la chambre qu'elle occupait d'habitude. Elle fronça les sourcils et tenta de se rappeler pourquoi elle était là et surtout, comment elle y était arrivée. Elle ne se souvenait pas d'être montée au premier étage, ni même d'être tout simplement rentrée chez sa tante en sortant de cours.
Un doute insidieux faisait son chemin dans son esprit, serpent acide circulant dans son ventre en envoyant son venin dans chacune de ses veines, tandis qu'un mauvais pressentiment l'envahissait. Elle se remit alors debout en frissonnant de froid bien que la température ne soit pas spécialement basse (contre-coup du réveil, sûrement) et son pied droit buta contre un objet long et lourd.
Baissant les yeux, elle plissa les paupières pour distinguer dans l'obscurité de quoi il s'agissait, et elle contint un hoquet en s'appercevant qu'il s'agissait... d'une véritable mitraillette, modèle réduit donc nettement plus maniable et transportable. Talulla ramassa l'arme à feu et son regard s'attarda sur un écriteau, pendant relié à la gâchette, et où était écrit son nom d'une fine écriture informatique.
L'incompréhension se peignit sur le visage de l'adolescente et son poing se crispa sur le manche de la mitraillette. Au même instant, un mouvement non loin d'elle attira son attention.... et elle sut qu'en réalité, elle était loin d'être seule.

Max dormait. Mais bientôt, ce doux repos prendrait fin, car déja, il commençait à s'agiter dans son sommeil. Ses rêves étaient paisibles, il était bien, mais voila, toute les bonnes choses on une fin ( les mauvaises aussi. ) et il prit conscience en se réveillant qu'il était alongé sur un sol dur. Et froid. Il en conclus donc qu'il était tombé sur le sol en dormant, et se retourna pour se rendormir. Mais voila, vu la température et les courants d'air, l'athmosphère quoi, il s'aperçut qu'il n'était pas sa chambre...

- Gnééé-é ... ?

Il ouvrit péniblement ses yeux abimés, et qui plus est, un petit malin lui avait collé la langue au palais et des billes roulaient dans son crâne quand il bougeait. Il avait, en somme, la gueule de bois. Super ! Max se souvenait pas avoir dormit hors de sa chambre cette nuit là... Parce que, en regardant un peu autour de lui, même si c'était flou, il put constater que l'endcroit où il était était vachement grand. Où il s'était encore foutu lui ? Bon, il était habillé au moins. Il avait même ses chaussures, c'était déja ça de prit. Puis il était pas alongé dans une flaque de vomit séché. Ca aussi, c'était un bon point pour commencer. Il s'apuya sur ses maigres avants-bras et décola son thorax et sa tête du sol pour se mettre finalement en position assise avec un luxe de précautions pour sa migraine naissante. Un vague regard au alentour l'informat que d'une, il n'était pas dans un endroit connu, et que de deux, il n'était pas seul. Une nana au cheveux très rouges lui tenait compagnie dans cet étrange endroit. Top moumoute ! Il était où, à l'hosto ? Ca ressemblait pas franchement, mais bon, c'était la théorie la plus commune qui venait en tête quand on se réveillait dans un endroit inconnu. Il observa plus attentivement la fille. Elle était plus grande qu'elle, pas trop mal foutu même si ses fringues ne la rendait pas très attirante, et ses yeux... Il eut une petite grimace de dégout. Ils étaient vairons, et Max n'en avait jamais vu, des yeux comme ça. Puis... Elle tenait une petite mitraillette dans les mains ! Il avait reconnu l'engin grâce au quantité astronomique de films de guerre qu'il avait vu, et ses muscles se crispèrent. Son visage pris une expression de peur panique. Ses yeux s'ouvrirent plus grands, ses pupilles se dilatèrent, et sa respiration s'accèlèra. Bordel de merde, on allait le buter ! Comme ça, bam, on allait lui foutre pleins de balles dans le corps. Merde merde et re-merde ! Vite ! Se défendre ! Il chopa le seul truc qu'il avait à disposition, une machette. Bon, ok, face à un truc qui pouvait tirer à distance, c'était pas très utile, mais il n'avait que ça sous la main... Il se leva brusquement, et du haut de ses un mètre soixante, tenta de faire face à l'ennemie potentiel.

- T'qui ? Qu'est ce que j'fous là ? T'vas me buter ?

Bon, la nana avait pas trop l'air d'apartenir à Al-Quaida. Voir à une quelconque organisation terroriste tout court. Les indépendantistes Corse ? Mais pourquoi lui ? Il avait rien à voir avec la Corse putain ! Il pédala mentalement en quète de tout les groupes ou organisation qu'il avait vu au vingt heures. Qu'est ce qu'on pouvait bien lui vouloir bordel ? Puis si seulement sa guele de bois pouvait disparaitre... Il oscillait, sa vision était parsemé de taches noires tant les gestes brusque qu'il faisait lui coutait. Mias, malgré tout, il devait faire front. Pouvais pas attendre un peu ces enculés avant de le buter ?

- Tu bosses pour qui ? Prise d'otages ?

... Frond de libération basques ... Hum ?

Devant l'air affolé et les gestes saccadés de son interlocuteur, Talulla jugea bon d'abaisser son arme. Premièrement, au cas où le coup partirait sans qu'elle le veuille (si tant est que la mitraillette était chargée) et deuxièmement ne serait-ce que pour rassurer le jeune garçon en face d'elle qui visiblement était aussi ignorant qu'elle sur la situation.
Elle fut soulagée de constater qu'au moins il s'exprimait en français, car bien que ne vivant pas en France d'ordinaire, elle parlait aussi bien français qu'anglais. De fait, elle était billingue. Sachant qu'elle se trouvait dans un lieu qui lui était complètement inconnu, entendre quelqu'un parler en français était une chose rassurante, comme si elle n'était pas seule dans cette galère.

- Je m'appelle Talulla Rain, j'ai pas la moindre idée de ce que tu fais là étant donné que je sais même pas pourquoi moi, je suis ici.

Elle s'arrêta une seconde le temps de détailler brièvement son interlocuteur. D'une taille légèrement inférieure à la sienne, il avait le visage émacié, des cheveux longs et noirs qui lui pendaient devant les yeux et des habits sales à la M.Toulemonde. Il semblait à la fois surexcité et maladif et il y avait sur ses lèvres une expression qui n'était pas sans rappeler celle d'un animal prit au piège. Son regard était perçant mais aussi tragique et elle baissa automatiquement les yeux lorsqu'il la fixa. Elle comptait profiter de l'obscurité du lieu pour masquer le plus longtemps possible ses yeux vairons.
Si elle pouvait s'épargner les sarcasmes et/ou le dégoût, elle s'estimerait heureuse, mais elle aurait nettement préféré ressembler à une personne normale pour une première approche afin que des liens plus polis que ce qu'elle connaissait puisse s'établir. Mais elle avait conscience qu'à la seconde même où l'adolescent croiserait son regard, il la mépriserait probablement. Cela ne la rendrait pas triste (la force de l'habitude...) mais elle aussi avait certaines questions et les gens sont plus aptes à vous donner des renseignements si vous avez un aspect correct.
Et puis soudain, elle se dit que merde, ils étaient seuls tous les deux dans un lieu qu'aucun des deux ne connaissait, donc dans un premier temps, ils avaient besoin l'un de l'autredans une certaine mesure; et qu'enfin, ce n'était pas parce que le monde entier lui tournait le dos et l'abandonnait qu'elle devait tenter de cacher son apparence. Alors, pourquoi dissimuler plus longtemps une chose qui serait bientôt révélée ?

- J'aime autant te prévenir... mes yeux sont vairons. Et j'ai pas choisi de naître comme ça, alors j'aimerais bien que tu sois tolérant autant que ça t'ait possible... s'il te plait ?

Elle soupira et se rendit compte de la superficialité de ses paroles dans un contexte comme celui-çi. Tout ce qu'elle voulait, c'était qu'il ne se barre pas en courant en la laissant toute seule ici. Elle reprit alors sur un ton plus doux, désignant la mitraillette:

- Tu sais, je sais absolument pas m'en servir... Alors t'inquiète pas. Quoi que je tienne entre les mains, le plus effrayant chez moi se trouve au niveau de mon visage.

Elle ne savait pas, Elle non plus. Bordel de merde... Mais, si c'était une prise d'otages, pourquoi il avait une machette et elle un putain de flingue à la con ?! C'était totalement incompréhensible ! Pourquoi ?! Qu'est ce qu'ils foutaient là ? Enfin ils étaient dans la même merde remarque... Ca faisaient d'eux des alliés potentiel ? Mais allié contre quoi ? QUOI PUTAIN DE MERDE ?! ... Respire Max respire... Le jeune homme tenta de se détendre, elle n'a rien fait, c'est pas sa faute... Mais, si il en avait d'autres ?! Il se retourna précipitament. Non, personne, personne de visible en tout cas. Bon, il se serait résolu à une mort affreuse dans un truc politique qui le dépassait si seuleument il n'y avait pas eu les armes.... Ca, ça le chiffonait un peu. Pourquoi leur donner des trucs ? Pour... Jouer ?

- J'aime autant te prévenir... mes yeux sont vairons. Et j'ai pas choisi de naître comme ça, alors j'aimerais bien que tu sois tolérant autant que ça t'ait possible... s'il te plait ?

Putain ! Ils étaient dans une merde noire, et elle, elle lui parlait de ses yeux à la cons! Il leva les siens au ciel. Bien sur qu'il avait remarquer ! Mais il avait remarquer le flingue, surtout, c'était ça qu'il avait inquiété, mais la suite des paroles de la (très) jeune femme le rassurèrent à moitié. Il crispa ses doigts sur le manche de son arme personnelle. Ouais, lui non était pas très doué en maniement d'arme. Bon, ok. Mais on donnait pas de cours de machette au bahut ! Déja qu'il savait à peine ce que c'était... Il brutale envie de clope vint le titiller. Mais il se retint de vérifier ses poches, si ILS avaient tout enlevé ? Une clope pouvait faire une arme potentiel, à la reflexion... Si ILS le voulaient...Putain Max, respire bordel... Il prit une grande inspiration par la bouche pour se calmer un peu. Ne pas flipper. Ne pas courir partout en hurlant. Zen...

- Moi c'est Max.

Bon, elle n'y pouvait rien, et donner son nom, c'était pas la mort hein... Puis arrête de tripoter ton pull comme un con ! Max reposa la main qui ne tenait pas l'arme le long de sa hanche fluette et posa son regard sur les yeux de Talulla, jusque là, il avait pudiquement évité de regarder vers son visage. En effet, il y avait de quoi complexer... La couleur et la différence étaient étranges. Selon que l'on regarde d'un coté ou d'un autre, ça ne donnait pas le même effet. C'était assez indefinissable... Puis si elle avait précisé ça en premier avant même se s'inquièter pour autre chose, c'est que ça devait sérieusement lui miner le moral. M'enfin, elle devait avoir l'habitude quoi... Max se dit qu'éventuellement, sur ce coup là, il fallait faire preuve d'un peu de psychologie si il ne voulait pas finir sous la forme d'un steack haché criblé de plombs...

- Euh... Ben... Pour tes yeux... Euh... Euh... C'est pas grave, Yuna dans Final Fantasy avait des yeux vairons et euh... Ca empèche pas un tas de mecs de se branler devant quoi... Donc voila, c'est pas grave... Euh... Euh ... Euh ... Enfin voila quoi, bref...

Max à se moment là avait une furieuse envie de se foutre lui même une grosse baffe dans sa grande gueule de con. Frachement, pour ce coup là, chapeau, nan mais sérieux, chapeau bas, monsieur. Il put ainsi s'apercevoir à ce moment là que le stress ne lui réussissais pas du tout. Il avait fait preuve d'autant de tact qu'un rouleau compresseur sur une cannette de coca. Light. Il rajoutait quoi derrière ? " Super y a un tas de mecs qui peuvent se branler devant toi ?" Super pour la consolation ! A cet instant précis, il eu une furieuse envie de se pendre. Que pouvait on rajouter après ça sans s'enfoncer d'avantage ?

- Euh... Désolé... C'est pas ce que je voulais dire... Euh... Les yeux c'est pas le plus important ? ... Euh... Oui donc bon voila quoi, je m'enfonce, désolé, vraiment... Je complexe sur ma petite taille, mais là, je crois que tu me bas ... Non ! Enfin je veux pas dire que les yeux vairons c'est plus horrible que la petite taille ! Puis j'suis gros ! Non ! C'moi le plus moche ! T'es très bien ! ... Et meeeeerde...

Max se prit la tête entre une main, desesperé. Il esperait juste que la fille ne crois pas que son trouble vienne de ses yeux aux couleurs peu commune, non c'était tout le temps comme ça chez lui, continuel. Puis elle était très jolie, mise à part ça, de toute façon. Il arrivait pas à mettre le doigt sur ce qui faisait son charme, mais elle avait quelque chose d'atirant malgré tout, si on mettait ses yeux dans un bocal séparé. Il était désolé d'être aussi con, vraiment.

- Euh... Ben... Pour tes yeux... Euh... Euh... C'est pas grave, Yuna dans Final Fantasy avait des yeux vairons et euh... Ca empèche pas un tas de mecs de se branler devant quoi... Donc voila, c'est pas grave... Euh... Euh ... Euh ... Enfin voila quoi, bref...

Talulla regarda Max d'une drôle de façon et s'appercut qu'elle ne savait pas quoi répondre à ça. Est-ce qu'elle devait hurler ou taper du pied de désespour ? Elle failli lui répondre que puisque ses yeux faisaient se branler tout un tas de mecs, enfin que ça ne les empêchait pas de le faire du moins, tout allait bien alors, quoi qu'il arrive peut-être qu'elle aurait de l'avenir en tant que prostituée. Au lieu de danser d'une manière lanscinante et sensuelle en faisant serpenter son corps, elle n'aurait qu'à faire rouler ses yeux comme une hypnotiseuse. C'était formidable, elle ferait carrière dans quelque chose alors, c'était tout trouvé. Merci. Et puisque Yuna avait la même caractéristique qu'elle, c'était le Nirvana, elle ne pouvait éspérer mieux.

- Euh... Désolé... C'est pas ce que je voulais dire... Euh... Les yeux c'est pas le plus important ? ... Euh... Oui donc bon voila quoi, je m'enfonce, désolé, vraiment... Je complexe sur ma petite taille, mais là, je crois que tu me bas ... Non ! Enfin je veux pas dire que les yeux vairons c'est plus horrible que la petite taille ! Puis j'suis gros ! Non ! C'moi le plus moche ! T'es très bien ! ... Et meeeeerde...

Elle releva la tête vers lui et la vision du garçon aux cheveux de jais, nerveux et troublé, la toucha. Et il y avait autre chose, aussi... une drôle de sensation qui partait de ses lèvres en les faisant frémir, et qu'elle ignorait.
Alors, la première surprise, elle sentit son visage se fendre d'un sourire, un vrai, pas un substitut comme ceux qu'elle distribuait habituellement, et elle eut soudain envie de rire tellement tout ceci lui paraissait ridicule. Ce garçon qu'elle ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam, au moins aussi perdu qu'elle, avait réussi l'exploit de lui tirer une expression d'amusement et de gaité dans un contexte comme celui-là. Qui plus est, il lui avait même adressé un semblant de compliment, ce qui tout compte fait ne lui était jamais arrivé de sa vie...! Sa maladresse le rendait attendrissant d'une certaine manière, et devant son air perdu et déboussolé de jeune homme inexpérimenté, elle ne put s'empêcher de lui sourire sincèrement, avant de laisser enfin entendre son rire, un rire léger et un peu particulier, un rire qui convenait parfaitement à ce qu'elle était.
Elle trouvait que Max était plutôt attachant, du fait de cette atmosphère d'indaptation qui flottait autour de lui et qui semblait si familière à Talulla. Et puis, si lui jugeait que les yeux n'était pas importants... peut-être qu'ils pourraient créer des liens d'entraide, tous les deux ? Quoi qu'il en soit, elle ne pouvait s'empêcher de fixer ses yeux, à lui, avec une pointe d'envie.
Elle secoua la tête et murmura, quelque peu troublée:

- Tu sais, je... enfin c'est... merci beaucoup.

Elle lui sourit de nouveau, de manière plus hésitante, comme si elle (ré)apprenait ce que sourire signifiait. Ca lui faisait un effet bizarre, mais pas spécialement désagréable, que quelqu'un dont elle ignorait l'existence moins de 24 heures auparavant puisse faire renaître en elle une chose aussi simple que ce sentiment de petite euphorie en moins de deux minutes, alors que pendant des années ses proches s'étaient acharnés à lui procurer un peu de cette chaleur... en vain.

Eostra entra presque en courant par la porte entrouverte de l'entrepôt B et quelle ne fut pas sa surprise en tombant nez à nez avec deux inconnus : un jeune homme d'environ 1m60 aux cheveux noirs lui retombant devant le visage et une jeune fille rousse aux yeux vairons. Elle dut retenir un cri de surprise en voyant ce qu'ils avaient dans lesmains : une machette pour le garçon et une mitraillette pour la jeune fille.

*Et ben je suis pas dans la merde moi avec ma boîte d'alumettes...* pensa-t-elle.

Elle resta là quelques secondes à les dévisager, se retournant furtivement pour voir si Lulu arrivait mais ne vit rien, il fesait trop sombre dehors.
Ils n'avaient pas l'air méchants pourtant ces deux jeunes d'environ son âge, mais comment allait-elle faire pour communiquer avec eux s'ils ne parlaient pas finnois ? Et bien soit elle se débrouillerait, elle se lança donc (en finnois) :

- Euh bonjour, je ne sais pas si vous me comprenez..

Ils n'avaient pas l'air de comprendre ce qu'elle disait, elle se décida donc leur parler en anglais, pensant qu'elle aurait plus de chances d'être comprise :

- Bonjour, je m'appelle Eostra, je suis désolée si j'arrive là à un moment où je ne devrai pas mais je ne savais pas qu'il y avait de nouveaux arrivants si peu de temps après que je sois arrivée moi-même sur cette maudite île à la con. Les armes que vous tenez dans les mains... euh rassurez-moi vous n'avez pas l'intention de vous en servir contre moi hein ?

Eostra était terrorrisée à cette perspective, et si elle se prenait une machette entre les côtes ou qu'elle se fasse cribler de balles par la jeune fille ? Elle préféra ne pas trop penser à cela, quoi que, comme ça, le "jeu" aurait été rapidement fini. Fini ce cauchemar éveillée, fini la monophobie et l'angoisse paralysante. Elle n'aurait même plus droit à la boule de tension qui s'accumulait dans son estomac et qui lui nouait la gorge. En clair : fini la vie quoi ! Enfin, Eostra se dit qu'elle préférait ne pas mourir sur cette île, sans que personne ne le sache.

[Est-ce que c'est obligatoire ? Si on suit l'histoire d'Eostra, c'est tout à fait cohérent... elle revient dans l'Entrepôt B sur un coup de panique car c'est le seul lieu qu'elle connaisse, et elle tombe nez à nez avec Max et moi-même... C'est que nous avions tous prévu de nous rencontrer, alors je voulais savoir si son post pose un réel problème, du moment que l'histoire reste sensée...]

Lorsque Lulu vit Eostra devant deux jeune gens amrés,une jeune fille aux cheveux rouge chatoyants armée d'une...D'une mitraillette?!*Non de dieu!je veux pas me retrouvée comme une passoire moi!!* pensa elle et l'autre,un jeune homme,armé d'une machette *Et je veux pas me retrouvée en tranche non plus!"
Elle vacilla un peut,puis rejoins doucement Eostra,s'accrochant à sa manche,l'ai un peut perdue,puis détailla attentivement les deux jeunes gens en commencant par la jeune fille qui était assez petite,elle s'attarda sur un joli visage fin et mystèrieux,où elle percu quelque chose qui l'intéréssat tout de suite,ses yeux...Lorsqu'elle les vit,les siens s'illuminèrent *Ils on vairons!C'est magnifique!Cela faisai longtemps qu'elle rêvais d'en voir,en plus,ceux là avaient quelque chose d'autre,de...Il n'y a pas de mots pour ce que Lulu pensa a ce moment là,ce n'etait pas du dégoût,mais bien plus que de l'émerveillement,elle resta fixée un long moment sur les yeux de la jeune fille à la mitraillette,avant de la détaillée plus généralement.Elle la trouvais jolie.Puis son regard se posa ensuite sur le jeune homme,vraiment petit par rapport a elle,il devait bien y avoir 15 centimetres de diffèrence.Il avait l'air térorisé,et perdu,lui aussi,ses cheveux mi-long lui retombant sur le visage,elle ne distingait pas plus de chose que ça.Après avoir éxaminé les deux jeunes gens,elle fourra son visage dans la manche d'Eostra,elle ne su jamais pourquoi elle avait fait ça,mais ça lui fit un bien fout,elle se sentait en sécurité,dans le noir,plongée dans une odeur douce et rassurante,elle ne compris pas trop ce que les autres disaient,son ouïe n'était pas encore bien remise,mais elle s'en fichait éperduement.Elle essaya d'oublier,ne serais-ce qu'un instant,où elle se trouvait.Elle reussi,mais pas assez longtemps a son goût...déçue,elle releva la tête et dit doucement,d'une maniere presque infantile:

"Coucou..."

Cela n'allais pas apporté beaucoup a la conversation qui semblais déjà entamée,mais elle avait un besoin furieu de retrouver quelques repères.Elle attendit sagement une réponse de l'un des deux intéréssés,chantonnant impeceptiblement une chanson qu'elle aimais avant de ce faire enlevée.Dehors,la nuit commencais doucement à tombée,elle apportait avec elle,une douce fraicheur...Que Lulu n'allais pas tarder à detestée...

[ Désolé du retard, c'est dur de s'y mettre après un laps de temps aussi long. -_-' ]

Et là, elle se mit à sourire. Ca illuminait son visage d'une très jolie lumière. Max se mit à sourir niaisement, ouais ! il avait rattraper le coup ! Une partie de la tension qui l'habitait partit au loin et ses épaules se descrispèrent légèrement. La jeune fille avait un rire crystalin, très agréable à l'oreille en petite dose. Le jeune homme se gratta le cuir chevelu, il ne se souvenait pas avoir dit quelque chose de drôle à un moment, c'était peut être lui qui la faisait rire ? Sa tension, sa gène était quelque chose de risible ? ... Ce n'était pas plus mal remarque...

- Tu sais, je... Enfin c'est... Merci beaucoup.

Elle avait l'air génée, normal, dans le fond ils se connaissaient depuis deux minutes hein...
Alors qu'il réflechissait lamentablement à ce qu'il allait répondre à ça, une autre nana arriva en courant. max sursauta violament et serra un peu plus fort la poignée de sa machette. C'était qui cette nana là ? Elle lui voulait du mal ? Et l'autre nana la connaissait ? Vu son expression de surprise, non, surement que non. Les muscles de ses jambes se tendirent légèrement et il se ramassa un peu sur lui même, près à sauter à la moindre tentative d'hostilité, cette femme n'était pas armée, elle. Pas d'arme visible du moins. Elle se mit à parler dans une langue totalement inconnue à l'oreille de Max qui haussa un sourcil, légèrement surpris. Puis la femme dit autre chose, il compris juste qu'elle disait son nom, des salutation et le mot "sorry", après, ça lui échappait totalement. Il restait là, comme un con, ne comprennant rien. Là dessus une autre nana arriva. Voila, ils étaient quatre et Max ne comprennait absolument rien à ce qui se passait. Au mieux il pouvait s'enfuir en courant, mais pour aller où ... ? Il parla, en français, la seule lanque qu'il maitrisait parfaitement.

- Euh... Je comprend pas ce que vous dites...Euh... Moi être Max... Me tuer pas s'il vous plaît... Euh... Talulla ?

Toujours légèrement flechi, il exposa ses paumes avec la machette coincé entre ses doigts tremblant, pour dire qu'il ne leur voulait pas de mal, mais que d'un autre coté, si on passait au hostilité, il avait une arme. Il esperait ne pas avoir à s'en servir, ses nerfs ne le suporterait pas, mais bon... Il examina plus attentivement ses deux "adversaires".
L'une des filles était bien plus grande que lui, très blonde, et ne dégageait pas une tension surhumaine, oplutôt une angoisse infantile devant l'inconnu. Peut être n'était ce pas dans sa nature ou alors elle était là pour tous les buter avec un grand sourire enfantin... Passons.
L'autre faisait à peu près la même taille que lui, plutôt fine, et très jolie, tout comme la blonde, mais pas dans le même genre, celle là faisait plutôt poupée gothique. Max ne savait laquelle des deux craindre le plus, la grande blonde caché derrière une manche ou la petit brune ? Finalement, les mains avait été crée pour exprimer la nervosité, voila la conclusion à laquel était arriver Max en leur jettant un bref coup d'oeil, il tremblait furieusement et les doigts de sa main droite operaient une lente exploration du manche de sa machette, tout allait trop vite, et l'incompréhension se lisait sur son visage aussi clairement que sur un album d'images. Il allait mourir dans un entrepot inconnu, loin de chez lui. Buter à coup de mitraillettes, ça allait être douloureux. Talulla mourrait avec lui sans doute, il ne savait pas ce qu'il avait fait pour meriter ça. Quel rapport avait il avec le reste ? Visiblement ils étaient de nationalité différentes, et Max n'arrivait pas à faire le putain de lien.

- Pourquoi on est là ?

[Bonjour à tous ^^ Désolée de poster ici, je supprimerai mon message une fois ma réponse fournie. Je voulais juste vous faire passer un message: pour le RP, que diriez-vous de conserver l'ordre d'écriture qui suit: Max, Talulla, Eostra et Lulu...? Ca éviterait que l'histoire n'avance trop vite sans l'un d'entre nous, et on éviterait les cafouillages. Est-ce que ça vous conviendrait ?]

- Euh... Je comprends pas ce que vous dites...Euh... Moi être Max... Me tuez pas s'il vous plaît... Euh... Talulla ?

L’intéressée détourna le regard (qu’elle avait oublié de dissimuler sous l’effet de la surprise) des deux nouvelles arrivantes, pour venir poser ses yeux bicolores sur son compagnon d’infortune. Sa panique était contagieuse et elle se rapprocha instinctivement de lui, avalant sa salive avec difficulté. Sa bouche devient sèche et elle sentit que la venue de ces deux jeunes filles combinée avec la peur de Max étaient en train d’effilocher sérieusement ses nerfs, et son cœur se mit à battre plus rapidement.
Pourtant, leurs deux interlocutrices semblaient tout à fait inoffensives et au moins aussi perdues qu’eux-mêmes l’étaient. Elle s’avisa soudain qu’elle n’était même pas totalement sûre de pouvoir faire confiance à Max et ses lèvres se crispèrent en même temps que ses doigts autour de la mitraillette. Un extraordinaire poids s’abattit sur ses épaules, celui de la solitude. Ce fut tellement rapide et brutal qu’elle en eut le souffle coupé. Toute la réalité lui revint d’un coup et leur situation à tous défila devant ses yeux. Elle s’aperçu dans un élan de lucidité qu’elle était en train de faire une crise d’angoisse et que si elle ne se calmait pas immédiatement, les conséquences pourraient être dramatiques pour elle (et accessoirement, pour les autres : elle n’était pas persuadée que Max garderait son calme si elle tombait tout d’un coup à genoux sur le sol, le sang ruisselant entre ses lèvres). Ce n’était vraiment pas le moment pour que sa maladie se manifeste aux yeux de tous dans une telle impudeur.
Malheureusement, ces pensées ne l’apaisèrent absolument pas et l’étau caractéristique qui se refermait autour de son cœur, l’étreignant cruellement, lui était on ne peut plus familier. De même que ce goût métallique au fond de la gorge.
Talulla s’efforça de garder son calme et s’obligea à respirer lentement et profondément, sans que cela soit trop voyant. Elle ne voulait pas que qui ce soit dans la pièce remarque sa fragilité et ne s’empresse autour d’elle pour la plaindre. Elle bloqua donc son souffle et, mine de rien, tenta tant bien que mal de prendre la parole. C’était sans compter sur sa voix, qui s’en trouva altérée… heureusement pour elle, on pouvait mettre ça sur le compte de la peur.

- Tu as bien dit qu’on était sur… sur une île ? demanda-t-elle à Eostra en anglais, oubliant toute politesse pour parvenir à l’essentiel. On est sur une île… tous seuls ?!

Elle sentit une déchirure au niveau de son palais et baissa la tête pour tousser sèchement dans sa main, juste une fois. Elle la retira ensuite, la paume tâchée de sang. Un sang extrêmement liquide qui coula immédiatement le long de son poignet pour venir goutter sur le sol froid. Pour détourner l’attention, mais aussi et surtout parce qu’elle voulait en savoir plus sur leur condition, elle jugea préférable de se présenter, sur un ton d’excuse, sa voix se brisant sur la dernière syllabe.

- Moi, c’est Talull..a.

*Et bien personnellement je suis parfaitement d'accord avec ton idée d'ordre de réponse, c'est vrai que ce serai le meileur moyen de continuer ce sujet sans accroche parce que sinon ça va être le gros bordel.*

Eostra commença par tourner la tête vers Lulu qui se mouchait à moitié dans sa manche, puis jugeant qu'elle contrôlait encore moins la situation qu'elle-même, elle se retourna vers les deux autres jeunes gens, le jeune homme lui répondit dans une langue qu'elle ne comprenait presque pas, qu'elle jugea être du français.

*Et merde ! pensa-t-elle. Je suis sûrement en face d'étrangers qui ne me comprennent pas... oh mais où je suis tombée bordel !!!!*

Mais apparemment il avait l'air tout aussi effrayé qu'elle et la façon qu'il avait de lui montrer ses paumes dont l'une avec la machette lui prouvait qu'il ne lui voulait pas de mal à priori. Elle se tourna alors vers la dernière jeune fille, celle avec les yeux vairons et les cheveux roux. Elle avait de l'avoir comprise, ce qui soulagea quelque peu Eostra qui était complétement morte de peur, mais visiblement moins que le rousse qui se tenait en face d'elle, elle avait l'air de se sentir vraiment mal, mais elle lui demanda :

- Tu as bien dit qu’on était sur… sur une île ? On est sur une île… tous seuls ?!

Avant de se présenter après avoir toussé acrement dans sa paume d'où Eostra perçu un filet de sang couler sur le sol. Elle prit immédiatement conscience de problême de la jeune fille mais ne fut pas en mesure de faire autre chose que de lui répondre, toujours en anglais :

- Oui nous sommes sur une île quand au fait de notre solitude, je n'en ai pas la moindre idée, mais je suppose que des gens doivent arriver assez fréquemment vu que je suis là depuis moins de 24 heures et que vous êtes déjà là. Je suppose donc que si pour l'instant nous sommes seuls, ce dont je doute il faut bien le dire, nous ne le serons certainement plus pour longtemps... Mais je propose une alliance entre nous 4 si vous voulez bien, nous aurions certainement plus de chance de survie comme ça que si nous nous affrontions. Par contre, ajouta-t-elle en désignant Max d'un signe de tête, je crains que nous n'ayions quelques problêmes de communication.

Une sorte de lueur de désespoir passa furtivement dans les yeux bleux clairs d'Eostra, mais elle s'obligea à ne pas céder si facilement après tout qui savait pour combien de temsp ils étaient là ? Puis se tournant vers Lulu, elle lui demanda en finnois :

- Dis Lulu, tu voudrais pas éviter de te moucher dans mon pull s'il te plaît, c'est le seul que j'aie et je doute qu'il y ai des boutiques de fringues dans le coin. Et puis ça me fais stresser, parce que je suis déjà morte de trouille alors si en plus tu veux me prendre comme bouclier je vais tomber dans les pommes...

Eostra avait la gorge nouée tout en essayant de prononcer ces paroles avec humour pour détendre sa compagne de fortune. Cependant la plaisanterie sonna faux même à ces propres oreilles. Elle se retourna vers les deux autres et dit en anglais :

- Je suis désolée, elle est morte de trouille, comme nous tous d'ailleurs... j'essayais de la rassurer un peu...

La voix d'Eostra se brisa en prononçant ces derniers mots, elle fit tout son possible pour retenir les larmes qui lui montaient aux yeux à cet instant, comment allaient réagir les deux nouveaux arrivants s'il la voyait fondre en larmes ? Penseraient-ils qu'ils lui avaient fait peur ? (ce qui en soit n'aurait pas été faux) Penseraient-ils que c'était une feinte pour mieux les tuer ? (et là ce serait faux)
Elle se contenta donc de baisser la tête honteusement en direction ses vieilles chaussures de skate tout en se mordant la lèvre inférieure jusqu'au sang.

" Dis Lulu, tu voudrais pas éviter de te moucher dans mon pull s'il te plaît, c'est le seul que j'aie et je doute qu'il y ai des boutiques de fringues dans le coin. Et puis ça me fais stresser, parce que je suis déjà morte de..."

Le sifflement abominable revint plus puissant encore que la derniere fois,aux oreilles de Lulu,lui torturant les tympants,elle lacha un cris de douleur,tenant don visage entre ses mains.La douleur ne partit que 10 bonnes minutes plus tard,et petit a petit,Lulu se decrispa.Au bout d'un moment,elle se permit d'ouvrir un oeil,appercevant le sol bétoné.Elle leva precotionnesement la tête.Appercevant les autres.Elle se tourna doucement vers Eostra,et lui souffla difficilement:

"Désolée...J'ai besoin de repères..."

Puis elle se tu un instant,reprenant son souffle qui commencais à lui manquer et continua

"J'ai peur..."

Ces dernier mots,elle les dit en français,la langue de son père,les murmurant presque,de peur qu'ils n'aient trop de puissance,car en elle,ils faisaient des ravages incommensurables.Elle rebaissa le regard,appeurée,perdue,elle avait du mal,elle aurais voulus se reveillée a ce moment là,comem d'un mauvais,très mauvais cauchemars,ou au pire,mourrir ici,comme ça,d'un coup,sans douleur.Cette idée ne fit que lui traversé l'esprit,car une autre vint la chassée presque aussi tôt *Et Eostra?! Ca serais egoïste de la laissée là,toute seule*
Elle s'arrêta et serra inpulsivement Eostra,de peur de la perdre,elle,la seule personne qui depuis son enlèvement,faisai attention à elle,elle c'etait déjà exetremement attachée...Se rendant compte de ce qu'elle faisai,elle lâcha Eostra,et s'elloigna,rougissant un peut.Puis elle se retourna vers les deux autres,toujours face à face,et les regarda,et lança à la dite Talulla:


"Moi,c'est Lulu."

Un long silence qu'elle trouva génant se mit a peser sur la petite troupe.

[ Mais vous répondez vachement vite ! xD Désolé de la brieveté du rp, mais c'est très chaud de faire un post qui a du sens lorsque qu'on peut pas trop parler... xD]

Tallula toussa, et du sang resta entre ses doigts. Max la regarda, horrifié, elle allait mourir ?! Ou plutot, elle ne semblait pas gérer, sa respiration était trop marquée. Mais pourquoi elle saignait de la bouche ? Pourquoi ? Pourquoi ces gens parlaient des langues qu'il ne comprennait pas ? Pourquoi ils étaient là ? Autant de questions que Max voulaient poser, mais malheureusement, ces gens ne parlait pas la même langue que lui. A un moment, la nana brune le designa, il avait sursauté violament, mais rien d'hostile ne s'était produit. Elle parlait, et avait l'air de plus en plus desesperé au fur et à mesure de son monlogue. De temps en temps il chopait un mot comme ça, mais ça ne l'éclairait absolument pas sur le sens des paroles de la jeune femme gothique. Max jettait des regards effrayé au différent interlocuteurs, Tallula avait pas l'air en grande forme, et l'autre fille non plus, enfin elle se cachait derrière l'autre femme, c'était difficile à définir...
La petite brune s'adressa aparament à l'autre avec une sorte de sourire triste, comme si elle avait dit une blague. Le décalage que ressentait Max entre ce qu'il voyais et ce qu'il entendais était profondément dérangeant. Il était très attentif, écoutant avec attention ce qui se disait, sans pourtant rien en comprendre. Que devait il faire ? Comment chasser cette grosse impression de malaise ? Si il parlait, ça tomberait dans le vent, quoi qu'il fasse, il ne serait pas compris... Comment pouvait on vivre sans communication ? On avait enlever sa capacité à parler, et ça y est, il n'avait plus prise sur les évènements. Comment se faire comprendre ? Puis pour dire quoi ? Que faire ? Il n'y avait pas de réponses à ces questions, et personne pour y répondre. Il jetta des coups d'oeil dep lus en plsu frénétiques au gens présents, comme pour chercher une réponse. Tallula ! Tallula comprennait le français, elle, mais la pauvre n'était en état de répondre, elle se sentait de plus en plus mal visiblement.
Max, qui s'était raproché d'elle instinctivement depuis quelques temps, l'attrapa par les épaules, il chercha son regard. Il ne fallait surtout pas qu'elle panique, sinon il allait pas gérer non, la blonde se mettrait à hurler, ça serait l'apocalypse, tout le monde se suiciderai dans un grand bain de sang et ...
Putain, fallait qu'il arrête de penser lui.

- Tal', r'gardes moi, qu'est c'qui s'passe ? J'comprend pas ! Aide moi !

Un appel desesperé. L'autre fille, la blonde, avait parlé, mais il ne l'avait pas comprise, il avait cru choper quelques mots de français, mais ses oreilles s'étaient deconnectées du reste. Là, il cherchait à faire emerger la partie calme de Tallula, celle qui avait rigolé en le regardant tout à l'heure. Qu'ils ne paniquent pas tous en même temps... S'il vous plaît... Max jetta un regard vers les deux autres, qui ne pouvaient pas le comprendre de toute façon. Il poussa un petit gémissement, pas besoin de mots là, la situation était grave, et imiter le bruit de la souris mouillée convenait parfaitement à tout résumer. Il étaient dans un endroit inconnus, avec des gens inconnus, qui parlait des langues inconnus. Il y avait largement de quoi terrifier l'être humain moyen là. L'attention de Max retourna vers Tallula, il était réellement inquiet pour elle, même si il la connaissait depuis environ cinq minutes même pas.

Que faire ?

[A mon tour de m'excuser pour la brièveté de ceci, mais comme le post de Max m'a inspirée quand je l'ai lu ce matin, je voulais répondre vite avant de perdre mes idées. Je pense que je rééditerai (peut-être) ce post, sauf en ce qui concerne les dialogues. Tout est dit ! ^^]


- Tal', r'gardes moi, qu'est c'qui s'passe ? J'comprend pas ! Aide moi !

Elle releva vers Max un regard vacillant. Ses yeux étaient embués et son teint pâle combiné au filet de sang qui coulait à la comissure de ses lèvres jusque dans son cou devaient donner à Talulla un aspect macabre digne des films d'horreur muets. Elle plaqua sa main droite sur l'échancrure du T-shirt de Max et son poing se crispa sur le tissu en même temps que ses épaules sous les doigts du jeune garçon. Elle rabaissa la tête, ses cheveux glissant le long de son visage, et les doigts glacés de sa main gauche vinrent effleurer fébrilement ceux du jeune garçon.

- Excuse-moi... dit-elle d'une voix hâchée. Ca va aller, t'inquiète pas...

Comme pour la contredire, du sang jaillit de nouveau d'entre ses lèvres entrouvertes et le goût écoeurant de l'hémoglobine lui emplit encore une fois la bouche. Ses membres furent parcourus de tremblements et elle murmura, dans le but de rassurer Max, désignant la fille aux longs cheveux noirs:

- Voici Eostra Laakinen, et la fille blonde s'appelle Lulu, d'après ce que j'ai compris. Elle a peur... elles ont peur et ne comprennent pas, tout comme nous. Elles ne nous sont pas hostiles, tu... tu n'as rien à craindre.

Elle s'interrompit le temps de reprendre un peu son souffle, puis reprit:

- Nous sommes apparemment tous sur une île, et manifestement pas les seuls même si personne ne sait où sont les autres... Eostra propose d'unir nos forces et de faire équipe, pour survivre. C'est... j'ai un peu peur, moi aussi, tu sais... Pourquoi... pourquoi tout ça...?!

Du sang perla entre ses lèvres et elle eut un léger spasme, se reserrant un peu plus près de Max, sa tête s'inclinant en une sorte de réflèxe contre son épaule, avant de répéter, aussi bien pour se réconforter elle-même que pour le réconforter lui:

- Ca va aller...

A près sa tentative de blague complètement foireuse à Lulu, cette dernière avait eu l'air de s'excuser en invoquant le prétexte de la peur, prétexte on ne peut plus justifié étant donné la situation dans laquelle ils se trouvaient tous. Pu un long silence avait suivi les paroles de Lulu, silence durant lequel, Max, le jeune homme s'était approché de la rousse, Talulla. Elle crachait toujours du sang et Eostra commençais à s'inquiéter. Puis le jeune homme avait parlé, en français d'après ce qu'Eostra avait compris, il avait l'air de s'inquiéter lui aussi pour la jeune fille rousse. Et visiblement elle lui avait répondu qu'elle n'allait pas trop mal, enfin c'était ce que la pauvre Eostra, ne comprenant rien au dialogue en français pouvait déduire grace aux intonations des deux protagonistes. Puis apparemment, Talulla avait les avait présentées, elle et Lulu au jeune homme qui ne parlait ni anglais ni finnois. Mais malgré le ton qui se voulait plutôt rassurant on pouvait nettement sentir la peur dans la voix de la jeune fille.

*Nous sommes tous terrifiés...* Voilà la conclusion à laquelle était parvenue Eostra, elle ne comprznait pas les mots prononcés mais elle pouvait nettement comprendre le contexte et supposer ce qui se disait. A présent la question qui se posait était de savoir si les deux nouveaux venus allaient accepter sa demande d'alliance, car sinon ils allaient devoir s'affronter, et là Eostra ne donnait pas cher de sa peau. Elle serra les bras contre son torse, comme si elle pouvait étreindre quelqu'un ou quelque chose qui la rassurerait, qui lui ferait comprendre qu'elle ne devait pas avoir peur. Sauf qu'ici, personne ne pouvait lui dire qu'elle avait peur pour rien, car ils avaient tous raison d'avoir peur, dans cet endroit inconnu et hostile. De plus ils ne pouvaient même pas tous se comprendre, il allait falloir que Talulla et Lulu fasse les interprètes entre elle et Max qui ne parlaient aucune langue commune. Mais comme souvent dans ce genre de circonstances, Eostra pouvait supposer qu'elle finirait rapidement par intégrer les bases du français et ainsi pouvoir communiquer avec tous ses "alliés" dans cette langue que tous parlaient sauf elle.
Mais pour mieux comprendre la situation, Eostra s'adressa à Lulu et lui demanda :

- Qu'est-ce qui se passe exactement ? Qu'est-ce qu'ils disent ? J'aimerai comprendre...

Mais Eostra avait une autre envie qui lui tordait les entrailles, celle de se précipiter aux côtés de la pauvre jeune fille qui crachait son sang et qui avait l'air d'être encore plus mal en point qu'eux tous. Seulement, comment réagirait-elle ? Et le garçon, comment réagirait-il ? Il avait l'air très craintif et sur les nerfs au possible. Eostra hésitait indubitablement entre attendre la réponse de Lulu et foncer directement vers Talulla. Finalement, le malaise qu'elle éprouvait à la regarder, appuyée contre l'épaule de Max, en train de cracher son sang, et de ne rien faire pour l'aider eu raison d'Eostra. Elle lança un regard à Lulu puis s'avança vers les deux autres. pas trop brusquement, pour ne pas provoquer de réaction de panique, mais pas trop lentement non plus, pour qu'ils n'aient pas l'impression qu'elle voulait les prendre par surprise.

Lulu suivit Eostra de près,lui traduisant tout bas ce qui venait de ce dire:

"Elle lui dit que nous sommes tout aussi terroriser qu'eux,que tu as proposer une alliance,que nous ne somme pas hostiles,et qu'elle va "bien"...[i]


Une fois qu'elle arriva au niveau de Talulla,elle s'agenouilla a côté d'elle,puis elle lui dit doucement,en français,presque a l'oreille:

[i]"Met toi un peut en arriere,respire profondément"


Elle posa doucement sa main sur le sternum de Talulla,l'autre dans son dos,pour la soutenir.Puis elle ferma les yeux,essayant de calmer la douleur de la jeune fille,elle savais que ça paraissait complètement ridicule et inutile,mais pourtant,elle y croyais,a cette medecine presque magique...

Puis elle leva le visage vers le jeune homme et lui dit en français

"Continue silteplais..."

Elle attendis quelques secondes que le jeune homme s'execute,puis elle lâcha avec une extrême delicatesse la jeune fille qui avait encore bien du mal à respiré
Puis elle se tourna vers Eostra,agenouillée elle aussi,puis l'enlaca,au bord des larmes,elle la serra comme si la jeune fille qu'elle ne connaissais que depuis quelque heures,avait été une amie de toujours.Les nerfs de la jeune fille blonde commencais a lâché,si elle ne se calmais pas,elle finirais probablement folle,elle n'en pouvais plus.Elle serrais fort Eostra,elle pouvais même sentir son coeur tout contre elle,pour la premiere fois depuis qu'elle était arriver ici,elle se sentis bien,étrangement bien.
La nuit était maintenant bien avancée,et Lulu avait froid,et surtout,surtout,elle avait faim,très faim,d'ailleurs,au moment où elle s'en rendit compte,un gargouillement magistrale se fit entendre dans son ventre,elle le regarda,et rit un peut,mais d'un rire sans joie.Elle demanda a Talulla si elle allait mieux,et avant que la jeune fille ne réponde,elle proposa aux autres que l'un d'eus ailles à la recherche de nourriture,le lendemain,et en profita pour essayé de faire un peu d'humour en disant qu'elle ne pensait qu'a son estomac.Puis elle repris Eostra dans ses bras en attendant la réponse des autres.
Dehors,il faisai de plus en plus froid mais surtout de plus en plus noir,ce qui ne tarderais pas a angoissée la jeune fille...

Le monde est fou.
Voila la conclusion à laquelle arrivait Max. Tallutal ui avait présenté les deux autres personnes en continuant de gerber du sang, et tout le monde s'était mit à se faire des calins en pleurant ou en angoissant plus ou moins, pendant que tallulta vomissait une bile rougeatre. Il se massa les tempes avec son majeur et son pouce. Comment devait il réagir à ça ? Bon... De topute évidence, Lulu parlait français, c'était l'autre nana avec qui il n'avait pas de langue commune. Il choperait bien de trois bouts d'anglais non ? Bon... Il avait quelques connaissance datant du collège, mais il parlerait probablement petit nègre, et les autres parlaient bien trop vite pour qu'il comprenne de toute façon. Il s'y habituerait.
Une alliance ? Oui, elle en avait parlé Tallula. Pourquoi pas dans le fond ? Mais là, ce qu'il fallait, c'était ne surtout pas paniquer... Les autres étaient en train de péter les plombs, lui il fallait qu'il reste calme, cohérent. Ne pas se mettre à pleurer, ne pas mourir. Il respiration plusieurs fois profondément. Non... Si il pétais son cable lui aussi, ça allait mal finir. C'était encore la brune qui semblait le mieux gérer la situation entre les trois filles, pas de chance il ne pouvait pas lui parler. Puis la blonde occuperait sans doute son attention pleurant de toute façon. Bizarement, Max se sentait un peu coincé, décalé par rapport au images qui se déroulaient sous ses yeux. Que devait il faire ? Comment devait il réagir ?

- Euh...

Ceci n'était pas une réponse satisfaisante. Comme dire "coucou" au milieu d'un séïsme, le "euh" d'hésitation ne cadrait pas avec le reste. Elles flippaient, et lui n'avait rien dans les poches pour les rassurer. Mise à part une grosse machette, et encore... Il devait dire des trucs rassurants et optimistes, tout n'était pas perdu, et paniquer n'arrangerait rien, mais alors rien du tout. Ils pourraient hurler et pleurer tant qu'ils voulaient, cela ne changerait rien à l'affaire, même en meuglant très fort... Hum...

- Tallula, calme toi... On est dans un endroit inconnu, ok, mais ici il y a personne de méchant...

Il prit un ton plaintif, vite, se calmer... Zen cool lexomil...

Talulla ne saurait probablement jamais ce qui, entre la médecine étrange de Lulu ou sa douceur prodigieuse malgré la situation critique, réussit à l’apaiser. Ce fut très progressif et très lent, mais son souffle reprit peu à peu un rythme normal, tandis que l’afflux de sang dans sa bouche se retirait. Les battements de son cœur ralentirent pour se stabiliser à des coups plus paisibles et, comme si on la tirait du fond de la mer, elle reprit petit à petit un contact plus calme avec le monde réel. Contrairement à ce que pensait Max, elle ne vomissait pas du sang, celui-ci s’écoulait simplement parfois (pour ne pas dire « souvent ») d’entre ses lèvres pour des raisons encore confuses, et l’hémoglobine qui se répandait était loin d’être souillée. Elle savait juste qu’il s’agissait là d’un des nombreux symptômes de sa maladie, celle-là même qui la condamnait à ne pas pouvoir vivre plus de trente ans (au mieux). Elle avait apprit à vivre avec même si ce désagrément la laissait toujours aussi vulnérable.
Pour l’heure, elle regrettait juste que cette crise se soit produite maintenant, en présence de parfaits inconnus (à l’exception désormais de Max, même si elle devinait son caractère plus qu’elle ne le connaissait). Elle nota en son for intérieur que la vie en communauté au sein d’une équipe allait changer pas mal sa conception des choses et sa manière d’appréhender l’existence en général. Ainsi, premier changement, elle devrait veiller à s’isoler délibérément à chacune de ses crises incontrôlables.
Quitte à choisir, elle préférait ne plus revivre ça devant eux. Du moins, pas tant qu’ils n’auraient pas tous noués des liens à peu près solidaires et amicaux.

Je veux que plus personne ne me voie dans cet état de faiblesse, pensa-t-elle avec colère en essuyant d’un geste à la fois de rage et désespéré le filet de sang qui glissait encore au coin de ses lèvres.

Hormis le sol et ses doigts, aucun vêtement qu’il soit le sien ou celui des autres n’avait été éclaboussé et elle s’en félicita. Elle aurait été très perturbée si les mains d’un de ses coéquipiers s’étaient retrouvées tâchées de son propre sang. Vraiment.
Elle releva la tête, encore un peu secouée, et cela devait se voir car Max crut bon de rajouter d’un ton qu’il voulait probablement serein :

- Tallula, calme toi... On est dans un endroit inconnu, ok, mais ici il y a personne de méchant...

Là, la jeune fille rousse tiqua. Il y avait un tel contraste entre ce que Max tentait d’inspirer et ses réactions précédentes que la situation ne pouvait être que comique. Son regard bicolore croisa celui de son interlocuteur, sombre, et Talulla ne pu s’empêcher de rire légèrement à cette phrase, ses lèvres s’étirant en un sourire affectueusement moqueur :

- Max, crois-moi, tu n’es vraiment pas très crédible… !

Elle se redressa et, fixant Max, elle eut soudain envie de passer sa main dans ses cheveux noirs pour les lui ébouriffer. Mais elle se dit que de une, ce geste pouvait refroidir considérablement ses relations avec le jeune homme et qu’il pouvait être mal interprété, et de deux, c’était bien la première fois de sa vie qu’une telle envie la prenait. Du coup, elle s’abstint, et elle se contenta de se retirer doucement de lui, un peu gênée de devoir le faire alors qu’elle ne gardait pas le moindre souvenir de s’être appuyée sur qui que ce soit à un moment donné.
Hésitante, elle resta tout de même un peu proche de lui, ne serait-ce que pour se rassurer, et lui demanda tout bas pardon pour la peur qu'il avait eu. Puis elle murmura, de manière à ce qu’il soit le seul à l’entendre :

- Je pense qu’on devrait leur faire confiance. Moi... je t’accorde en tout cas la mienne. Je ne veux pas qu'on se sépare.

Et elle s’aperçu, un peu étonnée, qu’il n’y avait rien de plus vrai.

Lulu serrait Eostra très fort, si fort, qu'Eostra, avec son état anxieux respirait difficilement, mais elle ne repoussa pas la jeune fille blonde et attendit patiemment qu'elle ait fini de l'étreindre. Une fois libre de ses mouvements, Eostra poussa un profond soupir puis, étant toujours agenouillée auprès de Talulla qui se remettait doucement de ses émotions, elle posa la main sur son épaule, d'une manière qu'elle voulait (presque) assurée et lui demanda :

- Tu te sens mieux ? J'ai eu peur pour toi tu sais.

Se disant, elle avait fixé son regard bleu pâle dans celui bicolore de la jeune fille. Elle n'avait jamais vu quelqu'un aux yeux vairons auparavant et d'un côté cela la fascinait, cependant elle ne fixa pas trop intensément la jeune fille pour ne pas la mettre mal à l'aise, elle la regardait simplement dans les yeux pour lui faire passer ses émotions plus facilement que par les mots qu'elle pouvait prononcer. max était à côté, juste avant Talulla lui avait répondu en riant, Eostra suposa donc que le jeune homme lui avait dit quelque chose de plus ou moins comique, bien que dans son ton elle n'aie rien senti. Vraiment il allait lui falloir apprendre à maîtriser un minimum le français, sinon elle ne pourrait pas communiquer avec le jeune homme, et comme il avait tout de même l'air de mieux gérer la situtation que Lulu ou Talulla, ce serai dommage. D'ailleurs Eostra s'inquiétait quelque peu pour Lulu, la jeune fille avait l'air si fragile, prête à fondre en larmes n'importe quand, elle allait craquer, c'était quasi-certain, et c'était bien la dernière chose dont Eostra avait besoin. Pour la rassurer il fallait que les autres aussi soient à peu près calmes, s'il se mettait tous à pleurer comme des madeleines ou a piquer une crise de nerfs, tout ça n'allait pas être possible Eostra craquerait vraiment à son tour, et ce ne serai pas des larmes qui se contenteraient de couler sur ses joues, elle péterait certainement son câble au point d'emprunter la machette du jeune homme aux cheveux noirs pour s'ouvrir les veines et dire adieu à cet enfer, et si elle en venai là, Lulu craquerait encore plus. Et ce serai un infâme cercle vicieux qui allait s'enchaîner, et là il n'étais pas dit qu'ils s'en sortent. Ou du moins pas vivants.

Eostra jeta un regard autour d'elle, certes l'entrepôt n'était pas accueillant mais pour elle, il était hors de question de partir maintenant alors que la nuit allait tomber et qu'ils ne savaient même pas ce qu'il y avait dehors à part une forêt d'une taille et d'une densité inconnues et la mer, interminable dont ils ne pourraient rien tirer. Eostra dit soudain à Lulu, comme pour anticiper :

-S'il te plaît, sois forte, si tu craques on ne va pas tenir, on est tous dans un état lamentable alors il faut qu'on fasse des efforts sinon on ne s'en sortira pas et je pense quand même que tu préfèrerai survivre.

Puis elle se tourna à nouveau vers Talulla pour entendre sa réponse à la question qu'elle avait posée plus tôt.

Un goût d'amertume lui monta dans la bouche,un mélange de faim,d'angoisse,et de larmes.Il la répugnait,ce goût abominable,puis,il n'y avait pas que ça,elle sentait en elle ses entrailles se nouées inlassablement,c'était affreusement douloureux.Elle s'assis alors,et ramena ses genoux contre sa poitrine,histoire de se soulagée,ne serais-ce qu'un peu,a son grand soulagement,cela marchait.Elle ragarda dehors,la nuit était confortablement instalée sur l'île que l'on aurais put croire désolée,et elle s'engoufrais irrémediablement dans l'entrepôt froid et humide.Lulu n'était pas rassurée le moins du monde,elle avait froid,faim,mal au ventre,elle aurai voulus s'endormir là,et se réveillée au fin fond de son lit.Elle ferma alors les yeux, cinq ou six minutes,puis les réouvrit,elle était toujours au même endroit,à sa grande décéption,il allais falloir s'y faire.Il faisais maintenant si sombre qu'elle n'appercevais des autres que des ombres mobiles,soufflantes,murmurantes...Absolument pas rassurantes,malgrès le faite qu'elle les sâche innofensives.Elle les observa longuement,fermant parfois les yeux pour respiré les effluves qu'ils dégageaient,elle reconnaissait le parfum d'Eostra qui était tout près d'elle,et qui lui dit d'un ton calme,presque amicale:


"S'il te plaît, sois forte, si tu craques on ne va pas tenir, on est tous dans un état lamentable alors il faut qu'on fasse des efforts sinon on ne s'en sortira pas et je pense quand même que tu préfèrerai survivre."

Elle lui répondit sur le même ton qu'il n'y avait pas à s'en faire pour le moment...Pour le moment seulement,ca qui sais ce qu'il allait bien pouvoir se passer après?
Elle saisis et serra son arc dans sa main glacée.De toute façon,au point où ils en étaient,ils n'y avais pas grand chose a faire,a part attendre que la nuit se dissipe,avec,elle l'éspérait,le froid.Elle se tourna alors vers l'ombre qu'était Talulla,et lui demanda,en français:

"Tu va mieux? Je l'éspère,sinon...Tu ne t'en sortirais pas,mais on t'aideras,promit..."

Un long frisson glacial lui saisi l'échine,elle trembla,puis espérant interieurement qu'elle ne tomberais pas malade,ni elle,ni les autres,elle l'éspérait de tout son coeur,elle ne voulais pas finir seule,ce mot la fit frissonner de plus belle.
Un long silence (de mort?) se mit a peser sur la petite troupe réunie dans le noir et le froid,elle éfflera de la main de béton rugueux de l'entrepôt,et elle déssint,du bout du doigts,des choses insensées.Elle enfourna sa main dans sa poche,sérrant fort son mouchoir dans sa paume,elle resta dans cette position,complétement crispée,pendant au moins une demie heure,complètement hermetique à tout ce qui ce trouvais autour d'elle.Le froid s'imisais petit à petit en elle et lui glacais un à un chacun de ses membres courbaturés.Il ne restait plus qu'a attendre maintenant.
Attendre que le jour vienne,emplis de son lot de surprises.Elle entendit un petit gémissement provenant de Talulla,et éspéra de tout son coeur que ce gémissement ne signifiait pas "j'ai mal" elle se souhaitais hardamment.Elle resta recroquevillée sur elle même,et s'endormit doucement,la tête dans les genoux,complétement frigorifiée,malgrés la douce chaleur qui hémanait des autres.
Oui,c'était certain,il ne restait plus qu'a attendre,maintenant...

- Max, crois-moi, tu n’es vraiment pas très crédible… !

Effectivement, en matière de calme et de sérénité, on avait vu mieux ! Un mec qui jette des regard inquiet partout en tripotant ses manches n'était pas franchement un modèle à suivre en cas de panique. Voir un modèle à suivre en général tout court...

- Je pense qu’on devrait leur faire confiance. Moi... je t’accorde en tout cas la mienne. Je ne veux pas qu'on se sépare.

Oui, ils avaient raisons, ne pas paniquer. Max, ne paniques pas, s'il te plaît... Regardes ! Elle rie ! C'est une preuve de confiance n'est ce pas ? Oui... Ils allaient partir d'ici et retrouver leur chez-eux, n'est ce pas ? Max voulait retrouver ses clopes, son lit, son ordinateur pet être, sa "copine", qui présentait comme seul avantage d'être bien roulée. Etais ce mieux chez lui en fait ? Il n'en savais foutrement rien. Foutrement rien du tout même. Enfin il nota que si ils n'avaient rien à mange,r ils risquaient de clamser assez rapidement. Oui, la confiance, c'est beau, c'est frais, mais ça ne nourrit pas quelqu'un. Comment manger ? ... Max, dans le fond, était bien content de cet état de disette, et une pensée un peu conne l'éfleura. Si il ne mangeait pas, il allait maigrir. Mais il était peu probable qu'on les laisse crever comme ça non ? Il jetta un regard curieux autour de lui, en effe,t comme chaque être jeune occidental qui se respecte, on lui avait toujours servit son moyen de subsistance sur un plateau d'argent. Pourquoi en serait il autrement ? Hein ? Bien sur, il n'avait jamais cherché la nourriture, c'était elle qui l'avait toujours trouvé, il avait beau la fuir, elle revenait toujorus le harceler, insistante dans ses avances. Donc, ce pauvre gars ne s'inquiètait pas de sa santé à lui, bien qu'il sois le plus maigre, mais plutot de celle des autres. Enfin lui aussi mangeait, un petit peu...

- Oui... Qu'est ce qu'on fait maintenant ? je sais pas... On explore le coin ? On vas finir pas crever non ?

Il regarda les "troupes", Lulu était visiblement en proie à des angoisses terribles, Tallula semblait aller mieux, et la brune ... Ben il savait pas ce qu'elle pensait vu qu'il ne comprennait goutte à ce qu'elle disait. la vie, c'était merveilleux parfois...

Alors voilà je m'explique je poste sans attendre la réponse de Talulla parce qu'elle m'a confié avoir eu un manque d'inspiration totale et m'a dit de poster sans l'attendre afin de débloquer un peu le jeu, je m'excuse donc du temps où vous avez dû attendre. Sur ce, Lulu, Max et talulla me refait pas ce coup-là xD je compte sur vous pour les réponses.


Juste après qu'Eostra ait demandé à Lulu de ne pas craquer, cette dernière lui avait réponduq u'il ne fallait pas s'en faire pour le moment, mais elle n'avait pas l'air convaincue. Et Eostra pouvait parfaitement le comprendre vu la situation et les actuelles circonstances. Talulla avait l'air plutôt mal en point même si visiblement elle se sentait mieux. Eostra s'enquit donc à nouveau de son état :

- Tu te sens mieux... Talulla ? Si jamais je peux faire quelque chose pour toi dis-le moi, je ferai mon possible, même si je ne crois pas être capable de grand chose.

Eostra se retourna vers Lulu, elle avait la main fourrée dans sa poche, probablement en train de serrer son mouchoir auquel elle avait l'air de tenir beaucoup. Eostra l'envia un peu d'avoir un bjet particulier qui lui rappelait son passé car elle ne possédait rien si ce n'et les vêtements qu'elle portait et une lanière de cuir nouée autour de son poignet gauche, comme son frère Tuomas. Repenser à lui lui fit du mal, elle sentit à nouveau le chagrin et l douleur l'envahir, mais ce n'était pas le moment de fondre en larmes, Lulu avait l'air de s'endomir, comme Talulla ne lui répondait pas, elle ne pouvait pas savoir si elle était en état de parler, et il ne restait que le jeune homme, avec qui elle allai avoir du mal à communiquer, les premiers temps du moins. Cependant, elle rassembla le peu de connaissance qu'elle avait en langue française tout en espérant que son accent serai compréhensible par lui et lui demanda dan sun français plus qu'approximatif qui ne formait pas vraiment une phrase :

- Désolée, je comprendre pas français mais aide-moi s'il te plaît... J'ai peur seule...

Et c'est tout ce qu'elle réussit à dire et se maudis de ne pas avoir suivi les cours proposés par son frère qui lui étudaiy cette langue complexe qu'est le français, ah si seulement elle lui avait demandé de lui en apprendre plus, et là elle eu une sorte d'illumination : elle connaissait le français, certes très peu mais peut-être réussirait-elle a comprendre au moins le sens général des aproles du jeune homme s'il lui parlait lentement, et peut-être la comprendrait-il si elle rassemblait toutes les parcelles de connaissance qu'elle avait dans ce domaine. Elle releva à nouveau la tête vers le jeune homme, s'arrêta quelques secondes à le regarder dans les yeux, comme si par la pensée elle allait réussir à mieux se faire comprendre et lui dit :

- As-tu à manger ?

Elle ne put s'empêcher de continuer instinctivement en finnois :

- Minun on nälkä (j'ai faim, si vous voulez la traduction ^^)

Mais elle se rendit tout de suite compte de son erreur car il ne parlait pas un seul mot de finnois, donc pour illustrer ses propos elle se frott le ventre en mouvements circulaires, comme le faisait les enfants pour faire comprendre qu'ils voulaint manger. Et Eostra se retourna vers Lulu, espérant un peu d'aide, même si elle avait l'air de somnoler.

" Minun on nälkä "


Voici tout ce que saisi Lulu des paroles qu'Eostra disais à Max,les autres avaient du se perdrent dans le vide...*Dire qu'elle a faim va pas arranger les choses* pensa-t'elle moi aussi,j'ai faim,penses-tu!*Mais il est vrai que dans le genre de situation où ils se trouvaient,il n'y avais pas grand chose d'autre à faire,surtout que la nuit ne s'était pas encore dissipée.


[g] "Eostra,il va falloir attendre que le jour revienne,nous n'avons pas d'autres choix pour le moment,tu le sais aussi bien que moi...Si tu veux,je t'apprendrais le Français du mieux que je peut,mon père est Français"[/g]

Ses paroles lui semblaient lourdes,dans sa bouche pateuse et sèche,emplie d'un sommeil qui ne tarderais pas à venir,elle se sentait exposée au moindre problème.Elle attendit une réponse d'Eostra,qui avait l'air de faire une moue dubitative à l'entente de ces paroles.


[b]"Il n'y a rien d'autre à faire de toute façon,on ne va pas s'aventurer dehors,surtout ici"[/b ]

Le silence se fit plus lourd encore qu'avant qu'elle ne parle *j'ai tuer la conversation là ou quoi?*,il n'y avais plus comme bruis que l'echo de toutes leurs respirations réunies.Lulu se demandais avec une certaine inquietude si Talulla allais s'en sortir,elle avait l'air d'aller mieux,mais,est-ce que ça allait durer?Rien n'était moins sur.Elle écoutait plus attentivement,essayant de discerné et de reconnaitre chacun des souffles de ses nouveaux compagnons d'infortune.Lulu sentit qu'elle se calmait petit à petit,malgré le noir maintenant confortablement installé sur eux et l'île.Elle commencait à trouver ses "camarades" agreable,voir sympatiques,malgrés la situation peu commune.Puis,tout un tas d'idées et de questions vinrent squater l'ésprit de Lulu,la fatiguant encore un peu plus,elle vérifia une seconde que son arc etait là *Fwi,il est là* se dit elle a elle même.Puis le sommeil l'emporta doucement malgrés le froid qui prenait ses doigts.Elle n'entendit plus rien que l'echo des voix soufflantes de ses compagnons qui semblaient discuté,du moins,elle cru,mais rien n'est sur quand on s'endort,vous savez,comme si quelqu'un venait transphormé les bruis exterieurs en coton,et qu'il ne reste plus que votre respiration et votre coeur que vous entendez.Voilà ce qui se passa,tout simplement.

[center]Ouais,je sais,c'est extremement prétencieu de ma part,mais j'vient dire à tout les gentils participant de ce topic,de bouger un peu leurs petite fesses T______T
Ca fait un baille que personne n'a poster,et je commence à SERIEUSEMENT m'enuyée...Si vous pouviez au moins montré un signe de vie U_U...Max,Talulla,faudrais penser à venir,même si c'est la panne seche d'inspi,c'est lourd là...>.<
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Merci...J'vous z'aime quand même <3
*S'en va dans un flash de lumière scintillante*