Bloody Wings
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Bloody Wings

Lorsque la chute commence, toute tentative est vaine. Il faut se résigner à subir le pire.
 
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 Brutal comme réveil...

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Ofelia
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Ofelia


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MessageSujet: Brutal comme réveil...   Brutal comme réveil... Icon_minitimeMer 20 Fév - 21:06

  • Plic. Ploc.

    *Gnn, c'quoi ce machin encore...*

    Un bruit d'eau qui tombe. Des gouttes d'eau qui s'écrasent inlassablement au sol. Indéfiniment.

    La pièce est sombre. Enfin, sombre n'est pas l'adjectif qui la qualifie le mieux. C'est carrément noir, on y voit rien, absolument que dalle, pire qu'une nuit sans lune au milieu d'une forêt de pins, en hiver. Au toucher on peut dire que le sol est bétonné, quelque chose du genre. C'est lisse, plat et glacial. Très inconfortable pour piquer un roupillon. Pas une once de lumière dans l'air. Quelle ambiance... Macabre.
    Cela ne se voit pas, mais quelque chose bouge au sol. Une masse informe au premier abord, mais qui se trouve en fait être une jeune fille de 17 ans. Un geste lent, pas très sûr de soi, un gémissement.


    *Mer**, j'ai dû oublier de fermer le robinet...*

    Ca se redresse. Elle se relève lentement, difficilement. Se tenant la tête.

    "Mmmf, migraine..."

    Puis s'arrête.

    "Qu'est-ce que... Je fous là?"

    Elle regarde autour d'elle. N'y voyant rien.
    C'est le brouillard dans sa tête, mais Ofelia parvient à se souvenir.


    "Je marchais dans la rue et quelqu'un m'a frappé par derrière, un truc du genre..."

    Elle tâte le sol autour d'elle, et sa main érafle quelque chose. Elle fronce les sourcils et s'avance. C'est dur, fait de bois. En tâtonnant un peu plus, elle découvre que l'objet qu'elle tient à présent entre ses mains est un boomerang.

    "Oh, ouaaah... Et je suis censée faire quoi avec ça?"

    Pas de réponse. C'est évident. On dirait qu'elle est seule. Enfin, le coin où elle se trouve a l'air immense, et l'obscurité est bien trop présente pour qu'elle puisse voir si quelqu'un est dans la même salle qu'elle. La jeune fille réfléchit.

    "Okay, c'est quoi le problème. Un psychopathe en manque de sensations fortes, une chasse à l'homme géante, un canular totalement pourrave?"

    Et toujours aucune réponse. Alors elle se lève, chancelant à cause de sa tête qui semble se fendre en deux, et hurle.

    "MAIS QUELQU'UN POURRAIT ME DIRE C'QUI S'PASSE ICI ??!!"

    Sa voix se répercute en écho, encore et encore. C'est glauke. Et elle n'aime vraiment pas ça.


Dernière édition par Ofelia le Ven 22 Fév - 1:42, édité 1 fois
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Isidore Laïvim
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MessageSujet: Re: Brutal comme réveil...   Brutal comme réveil... Icon_minitimeVen 22 Fév - 0:56

-Pas compliqué : tu as gagné un voyage au soleil à un jeu concours débile, et le coursier chargé de te prévenir de ta chance a fait de l’excès de zèle, et p’is t’es partie avec les bagages…

L’explication n’était certes pas très probante, cependant j’avais vraiment la nette impression d’avoir voyagé dans une valise deux fois trop petite pour moi. Ça aurait pu être un sac de voyage, mais non ! Une valise bien dure et inconfortable ! J’avais vraiment la poisse. Je mettrais des claques au Destin si je n’avais pas tellement envie de me réserver pour le type qui m’a emmené ici.
Je ne me rappelais plus rien après la rue. Je marchais dans la rue. Noir. Douleur. Je me réveille. Noir. Douleur. Je ne sais d’ailleurs pas qui est cette femme. Peut-être que c’est un homme avec un timbre de voix efféminé. Je ne pense pas. Il y a peu de chances.
C’étaient les paroles de la femme qui m’avaient réveillé. Jusque là j’arrivais à remonter. Mais pourquoi est-ce que je réveillais ici ? Adossé à deux murs –on peut aussi appeler ça un coin – et la tête comme explosée.
Je grimaçai. Ça me rappelait désagréablement la gueule de bois que j’avais eue quand j’avais arrêté de boire. Quelque chose de copieux, je n’avais pas pu marcher droit pendant toute la journée, et avais du me retenir de me tuer pour abréger la souffrance – étant sobre pour la première fois depuis un moment, j’aurais risqué de ne pas me manquer.


-Je suppose que tu sais pas plus que moi où on est, dit-je juste pour entendre quelque chose dans le noir oppressant.

Récapitulons : on m’a ceinturé, bandé les yeux, frappé, transporté, détaché ici. Je entai de me lever, chancelai et retombai sur le cul. Une cuisante douleur transcenda mon flanc gauche pour remonter jusqu’à mon cerveau. Formidable travail des nerfs qui me rapportaient la douleur. Maintenant, je savais que mon passage à tabac ne s’était pas fait sans séquelles. Fendue ou brisée ? Je préférais penser que ma côte était fendue : il n’y avait ainsi pas de chances qu’elle perfore un poumon.
Je sentis un tressautement à mon cou. Je passai la main dessus, suivis la corde de chanvre qui passait autour, et sentis un ustensile que je ne reconnus pas. Métal froid et léger ; la forme d’un couteau très évasé à la garde.
Je le lâchai, je me dis que je verrais bien ce que c’était quand je sortirais d’ici. Est-ce que j’allais sortir d’ici ? J’espérais que je n’avais pas été enlevé par une sorte de sociopathe qui voulait nous observer dans une sorte de grande cage. Prenant appui sur le sol de béton froid, puis sur le mur, je me relevai lentement, doucement, sentant ma tête tourner. Le monde chavirait autour de moi ; le noir se renversait et cédait la place à du noir, j’eus une absence, j’eus l’impression de tomber dans les pommes, pendant une unique seconde.


-On sort ? demandai-je.

Ma voix devait être aussi pâteuse que l’avait été celle de la femme, en tout cas, je sentais ma langue comme si elle avait doublé de volume, m’empêchant de m’exprimer correctement. Heureusement qu’elle ne m’étouffait pas. Je me demandai si j’aurais paniqué, si j’avais été seul…Le fait qu’il y ait quelqu’un avec moi, quand bien même une inconnue, me rassurait déjà beaucoup. Je tentai de marcher en suivant le mur.
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MessageSujet: Re: Brutal comme réveil...   Brutal comme réveil... Icon_minitimeVen 22 Fév - 1:42

  • Ofelia avait manqué l'arrêt cardiaque en entendant la voix de quelqu'un d'autre - un homme apparemment. Enfin bon okay, manquer l'infarct' c'est peut être abusé, mais elle avait quand même fait un sacré bond.

    "Pas compliqué : tu as gagné un voyage au soleil à un jeu concours débile, et le coursier chargé de te prévenir de ta chance a fait de l’excès de zèle, et p’is t’es partie avec les bagages…"

    Oh. De l'humour. Elle se demandait comment il pouvait trouver la foi d'en faire dans un moment pareil. Enfin bon, elle ne le blâmait pas, après tout chacun a sa façon de réagir dans une situation comme celle-là. Suite à un léger vertige - elle avait l'impression que la tête lui tournait, même si c'était dur à vérifier en étant dans le noir total - elle se mit debout - non sans difficultés. Scrutant autour d'elle. ses yeux s'accoutumaient à l'obscurité ambiante, mais elle ne parvenait toujours pas à distinguer le jeune homme. Mais au moins elle était pas la seule dans cette galère.

    "Je suppose que tu sais pas plus que moi où on est."

    Pas faux.


    "Ouais. Je suis totalement à l'ouest."

    Elle l'entendit remuer. Il était derrière elle au vu de l'endroit d'où provenait le son, et elle se retourna dans sa direction. Un peu trop vite, et elle se vautra lamentablement sur le bitume glacé. Aie.
    Serrant son boomerang dans sa main - comme s'il eut pu l'aider en quoi que ce soit - elle tenta pour la énième fois de le voir. Pas efficace du tout.
    Apparemment il s'était levé. Lui avait proposé de sortir. Bonne idée. Enfin, il fallait déjà trouver la sortie. Ellee se mit de nouveau debout.


    "Je veux bien. Mais il faut trouver la porte."

    C'était assez stupide ce qu'elle venait de dire, car à présent une fine raie de lumière se détache. Une porte?
    Elle attend la réponse de l'inconnu.
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Néfer Kalyo
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MessageSujet: Re: Brutal comme réveil...   Brutal comme réveil... Icon_minitimeVen 22 Fév - 2:40

    Pitch, plitch, plitch.
    La jeune Egyptienne ouvrit vaguement les yeux, tirée de son sommeil par un bruit d'eau, ténu mais insistant. Saloperie de bruit.Quelqu'un avait encore renversé la bouteille de bière. Elle referma les yeux et se tourna ... Se bouffant largement le sol. Le sol !!? Néfer ouvrit les yeux. Elle avait sous ses yeux le sol. Bon, aussi, elle était sur le ventre. Elle se tourna et se redressa. Noir. Oh, Kyupo. Langage Champitesque signifiant génial. Ou alors mais je fous quoi ici. Non, en fait, Kyupo, ca voulait tout dire. Kyupo. Bon, réfléchir. Elle qui ne s'effrayait pas pour rien, elle fit un bond de terreur en entendant quelqu'un hurler. Et quelqu'un d'autre lui répondre. Ohlala, par toutes les Salamandres du monde, mais qu'est-ce qu'elle foutait la !!? Elle se leva et s'avanca vers eux, parfaitement à l'aise dans le noir, le visage impassible.


    - C'est quoi, cette histoire de jeu concours débile ?? -

    Mh, belle entrée en la matière. Si yen avait pas un qui tombait, raide mort, de terreur, c'était bien. Nan, mais allez, elle était pas un vampire. Houhou, j'suis pas Nosferatu, les n'amis, faut pas avoir peur de la p'tite Néfer. Au passage, le premier qui me dit que j'suis petite, j'le frappe. Bobo à la clavicule. Elle capta la dernière réponse, et ne put s'empêcher de répondre, avec son humour totalement décalé, totalement Gothique.

    - Pour sortir, suivez les panneaux lumineux. -

    Au moins, elle avait toujours son collier. Yavait intérêt tiens. S'avancant vers les autres, elle marcha sur un ... Truc. Alors elle baissa les yeux, n'y vit rien. Bein nyon, elle n'est pas nyctalope, la Gothique =) Elle baissa la main pour attraper le truc, et se retrouva avec ... Un fouet dans la main gauche. Youpi. Elle allait pouvoir jouer la Succube ... Mouhahaha. C'est mesquin. Jeunes gens, n'essayez pas de comprendre x).


    (M'excuse, j'suis pas inspirée, logiquement, c'est Cristalline ... Ca coule de source. Mouhahaha.)
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Isidore Laïvim
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MessageSujet: Re: Brutal comme réveil...   Brutal comme réveil... Icon_minitimeVen 22 Fév - 2:41

[Bon désolé ca va faire bizarre, mais je rajoute la réponse à Nefer après celle à Ofelia.
Ceci mis à part, Nefer, tu as un humour très bizarre...
Tu t'es pas appelée Justine dans une autre vie des fois...]

Mes yeux aussi s’accoutumaient à l’obscurité (Pourquoi « aussi » ? Magie de narrateur inter-omniscient…), cependant impossible de distinguer quelqu’un. Je voyais des formes sombres au sol, cependant en tapant dans l’une d’entre elles (je ne les distinguais de toute façon pas à plus de quelques pas) j me rendis compte que c’était un sac vide. A croire que l’on nous avait vraiment emmenés ici dans des sacs…
Je souris. A l’ouest. Une simple expression. Un instant j’avais cru qu’elle connaissait notre position. Dans le même instant je me rendais compte que ce n’était pas le cas, mais dans mon état de stress, je me raccrochais instinctivement à tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une lueur d’espoir.
Il me fallut la lâcher bien trop vite. Pourvu que l’on trouve une sortie…


-Les grands esprits se rencontrent, répondis-je pour ne surtout pas laisser s’installer le silence. Qui es-tu ?

Autant faire connaissance. Et puis lui demander son nom était plus pertinent que de lui apprendre qu’elle ne savait pas où elle était. Décidément, emporter des portes ouvertes était de loin l’ouverture la plus simple pour entamer une conversation, au coin du feu comme dans une salle froide et vide dans un endroit inconnu.
Un bruit étouffé de corps qui chute m’apprit qu’un corps venait de chuter, et mon esprit aiguisé me fit comprendre que ce devait être celui de l’inconnue. Je tapai contre le mur avec l’objet indéfini qui pendait à mon cou (pas un couteau, trop large et court, peut-être une sorte de poignard étrange) pour signaler ma présence. En espérant qu’elle puisse se diriger vers moi avec plus de réussite. J’eus un petit sourire à sa remarque.


-Ta perspicacité transcende l’humanité…
raillai-je stupidement.

Juste moi qui parle. Mais on ne se refait pas. Je vis une lueur diaphane et filiforme se détacher sur ma rétine. Impossible de dire à quelle distance nous en étions, ni même si ce n’était pas une illusion d’optique créée par mon cerveau qui ne supporterait pas l’obscurité quasi-totale.


-Tu la vois ? questionnai-je sans préciser ce qu’elle était censée voir.

Soudain une voix sortie de nulle part me fit sursauter jusqu’au plafond. Enfin pas jusque là, mais elle ne me laissa pas de marbre. Je me dis que la jeune femme à qui j venais de parler avait du ressentir la même chose quand je l’avais abordée.

-C’est quoi cette histoire de panneaux lumineux débile ? rétorquai-je, acide, et vexé de m’être fait surprendre. Et putain de Dieu mais on est combien à s’entasser dans ce trou ?! m’emportai-je. Et pourquoi, bon sang, est-ce que t’as l’air de te sentir chez toi ? T’as pas l’impression qu’y a un truc qui cloche ?! D’abord t’es qui ?

Sur la fin, je criais, mais qu’un peu. Il faut me comprendre, j’étais déjà à cran, qu’en plus on se pointe dans mon dos pour me faire « bouh », ça fait déborder le vase…
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Ofelia
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MessageSujet: Re: Brutal comme réveil...   Brutal comme réveil... Icon_minitimeVen 22 Fév - 2:57

  • "C'est quoi cette histoire de jeu-concours débile?"

    Et gwaaargh, encore quelqu'un qui se met à parler. Bigre, ils étaient combien au final?!
    Enfin, cette fois-ci Ofelia n'avait pas sursauté, ne s'était pas vautré. Elle n''avait pas hurlé, rien. elle finissait par avoir du sang-froid mine de rien B]

    Elle se tourna dans la direction d'où provenait la voix, une fille apparemment.


    "J'en sais rien. Une blague sans doute. Mais bon, au vu des circonstances, toutes les possibilités sont envisageables..."

    Pour les panneaux lumineux, c'était pas encore ça. Enfin. Le type lui demanda comment elle s'appelait [je sais plus dans quel ordre mettre les phrases <<]. Elle se tourna alors de nouveau vers lui, ne bougeant pas - elle avait pas envie de se prendre les pattes dans quelque chose et de s'étaler à nouveau.

    "Ofelia. Et toi?"

    Peu à peu elle finissait par distinguer les formes, plus en détail. La fille était pas très loin d'elle, et son premier interlocuteur se trouvait dans un coin, pas trop loin non plus. Et la raie lumineuse se faisait de plus en plus nette. C'était sûr à présent: il y avait une porte.


    "Là. Y a une ouverture. On peut voir de la lumière. Au moins on est en plein jour."

    Elle avait dit ça d'un air absent, comme subjuguée par cette faible lueur. Comme un poisson attiré par le ptit bidule lumineux qui pend de la tête d'une lotte. Enfin un truc comme ça.
    Elle s'avançait à présent, d'un pas légèrement hésitant, vers la source de cette lumière, et atteint bientôt le mur. Enfin, c'était encore plus froid... du métal. En tâtonnant des mains, elle effleura rapidement ce qui semblait être une poignée. Un truc du genre. Pas en super état. Beuh, ça devait être plein de rouille. Heureusement qu'elle était vaccinée contre le tétanos. Ouais je sais ça c'était nul.


    "Y a bien une porte."
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Néfer Kalyo
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MessageSujet: Re: Brutal comme réveil...   Brutal comme réveil... Icon_minitimeVen 22 Fév - 3:14

    ( Oui, je sais, j'ai un humour pourri, qui ne fait rire que moi. Mais j'assume à fond et je continue à lancer mes blagues à la con. Mouhahaha ^^ Et mon nom, c'est Sandra, petit curieux ^^ Quand à mes autres vies, je les connais pas. J'me contente de vivre la mienne sans la foutre en l'air. )

    Kyaaaaah. On l'agresse. Bein tiens. Il croit peut-être, qu'au su de sa taille, elle va se laisser insulter comme une vulgaire gosse de 8 ans !!? Mouhahaha. Oui, elle faisait une totale fixette sur sa taille. Son calme, elle le garda. L'Aïkido lui servait au moins à ca. Elle arbora un sourire atone. Pourquoi poser autant de questions, après tout ??


    - T'es sur que tu veux des réponses ou c'est juste pour te rassurer que tu me hurles dessus ?? -

    Et pan. Tu l'as dans le biiiip. Méchant Champi. Elle arborait toujours son sourire neutre. Fallait pas s'énerver comme il le faisait, c'est pas bon pour la santé. La quantité incalculable de bibines qu'elle engloutissait aussi d'ailleurs. Par un pur élan de générosité, elle décida de répondre tout de même.

    - Mon nom, c'est Néfer. Je me sens chez moi parce que je suis Gothique, et que le noir, je vis dedans, que ce soit mes fringues, la rue, ou le coma dans lequel je tombe quand j'ai trop bu. Si, ca m'étonne, j'me demande c'que je fous ici, mais je le montre pas, je garde mon self control. J'me demande surtout pourquoi j'me suis réveillée avec un fouet dans la main. C'est pas que ca m'enchante pas de me retrouver dans la peau d'une Succube, mais je me demande quand même. Bref, je garde mon calme. -

    Damned !! Une phrase longue !! Ah mais ca !! Notez le quelque part, vite, vite !! Non, gardons notre sérieux. Elle eut un autre sourire, mais cette fois-ci un sourire gentil. Oui, se réveiller dans un endroit inconnu, ca peut être flippant. Bon, elle avait l'habitude de se réveiller dans les endroits inconnus.Elle buvait trop, elle s'affalait dans un coin, elle se réveillait, perdue, se promettant de ne plus boire. Et elle rebuvait. Aaaah, c'est pas bien x).

    - Pour les panneaux lumineux, je parlais de la lumière ... Bon, et si on sortait, pour continuer cette conversation dehors ?? Je sais pas pour vous, mais moi, j'y vois rien dans le noir. -
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Isidore Laïvim
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MessageSujet: Re: Brutal comme réveil...   Brutal comme réveil... Icon_minitimeVen 22 Fév - 5:23

[Snif…Un fouet, un boomerang…Pourquoi j’ai une pelle à tarte moi ? :’( ]

-Isidore, répondis-je à Ofelia. Je m’appelle Isidore Laïvim.

Me demandez pas comment j’ai pu savoir orthographier Ofelia, ça reste un mystère même pour moi. Mais, on s’en fout, non ?
Quoi qu’il en soit, Ofelia confirma ma vision de la raie de lumière près du sol. Il y avait bien une ouverture, ce qu’elle confirma après s’y être rendue, et ce sans tomber, performance louable quand on sait que le sol était jonché de diverses choses que je ne préférai pas avoir à identifier et que le noir était toujours aussi noir que quelques secondes plus tôt.
La question de l’autre femme (décidément, j’étais plutôt bien entouré, restait à voir à quoi elles ressemblaient) me tira un petit rire saccadé.


-Juste pour me rassurer, je suis un peu sur les nerfs, et c’est nouveau pour moi, alors j’extériorise.

De fait, en tant qu’éboueur, on ne pouvait dire que je portais des responsabilités énormes sur mon dos, si ce n’est celle d’avoir fini le plus tôt possible pour aller me descendre une bière au garage après mon service. Dans l’ensemble, les cas de surmenage étaient rares.
Néanmoins l’inconnue avait raison : il était mauvais pour ma tension d’ainsi m’exciter. Mais parmi mes nombreuses affections, l’hypertension brillait par son absence, donc je pouvais encore m’énerver tant que je le voulais.
Je ne m’attendais pas à ce que Nefer me réponde, aussi fus-je surpris de l’entendre énumérer les réponses à toutes mes questions, et précises, qui plus est. Je ne pensais pas que les gothiques
vivaient dans le noir, pour moi, s’habiller de noir ne revenait pas à évoluer dans le noir, mais il fallait sans doute être gothique pour comprendre ce qu’elle voulait dire.

-Sympa, le fouet, remarquai-je. Je me demande pourquoi les fouets viennent s’installer d’eux-mêmes dans les mains des gens, mais c’est pas mal quand même comme jouet.

Quoi qu’encore fallait-il savoir s’en servir. Est-ce qu’elle allait sauter des précipices en enroulant la lanière autour de lustres solidement accrochés ? Il ne fallait peut-être pas abuser. Ça pourrait aussi lui servir pour ses jeux sexuels. Que du bon en somme, un outil polyvalent.

-Pas con, abondai-je. Sus à la lumière du jour…

Sur ce, je rejoignis Ofelia, trébuchant deux trois fois. Je fus étonné que Nefer ne voie pas dans le noir. Pour quelqu’un qui y vivait, ça devait être handicapant. Les moniteurs oculaires de réalité étendue permettaient depuis quelques temps de modifier sa vision, on devait bien en trouver qui permettaient la nyctalopie. Mais bon, c’était pas donné. Quoi que ça aussi on s’en fout.
Je passai les mains sur le chambranle de la porte, trouvai la poignai, appuyai à la fois sur celle-ci et la main d’Ofelia posée dessus, puis fis pivoter le battant. La lumière extérieure envahit la salle, je fus trop ébloui pour y voir autre chose qu’un halo blanc…
Même sous le soleil j’étais incapable de dire où j’étais.

[On continue dehors maintenant non ?]
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Ofelia
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MessageSujet: Re: Brutal comme réveil...   Brutal comme réveil... Icon_minitimeVen 22 Fév - 20:03

  • [UNE PELLE A TARTE. UNE PELLE A TARTE !!! o_o
    J'étais pliée comme une abrutie devant mon ordi en lisant ça. Une pelle à tarte... xD
    Ca me rappelle Shuya - c'tait bien Shuya? - dans Battle Royale avec son couvercle de marmite...

    Ouais, on a qu'à continuer dehors. Tu fais le topic <<

    *genre ça se voit pas que je suis une grosse flemmarde <<
    Bon, je vais faire quelques lignes de RP histoire d'assurer un minimum la transition.]

    "Isidore, répondis-je à Ofelia. Je m’appelle Isidore Laïvim."

    Isidore... Pas courant, comme nom. Elle se demandait de quelle nationalité ça pouvait être. Russe? Naon, sûrement pas. Ofelia se mit rapidement à s'interroger sur l'origine du prénom. Oui, la jeune fille avait facilement tendance à s'égarer dans ses pensées, aussi absurdes soient-elles. Tchèque? Naaah. Allemande. Non plus. Il fallait bien l'avouer, il existait certaines choses - un grand nombre - pour lesquelles elle était vraiment pas douée. Détemeriner l'âge des gens en faisait partie, mais trouver l'origine d'un nom c'était pas mal non plus.
    L'arrivée d'Isidore la sortie de ses spéculations - et sur toutes ses tentatives elle n'avait pas une seule fois trouvé la bonne nationalité, non mais quelle cruche - et ce dernier ouvrit bientôt la porte, laissant s'engouffrer dans la pièce toute la lumière extérieure, l'éblouissant. Wouhou, boîte de nuit. Elle plaça sa main devant ses yeux, histoire de leur faire un peu d'ombre en attendant que sa vision s'adapte. C'était pas très efficace, mais déjà mieux. Agrippant toujours fermement son super boomerang, elle attendit d'y voir quelque chose. Et, oh, des arbres. Plein d'arbres. Trois tonnes d'arbres. Merde. Ils étaient où, là?


    "C'est quoi encore ce bordel..."

    C'était pas peu dire. Des cris d'oiseaux en tous genres - et sûrement pas des pigeons - retentissaient partout autour d'eux. C'était une espèce de jungle. Génial. Il manquait plus que les indigènes anthropophages et c'était le pied. Les vacances de rêve. Et le pire c'est qu'elle commençait à avoir faim. Et soif. Elle avait ce fichu arrière goût ferreux dans la gorge. Du sang. Eurk. Vite, de l'eau pour faire passer ça. Ah ouais, et y en avait où, de l'eau? Bakana.

    Ofelia se tourna pour voir ses deux compagnons d'infortune. Néfer était toujours dans le noir, alors elle ne pouvait voir d'elle qu'une silhouette indistincte qui se détachait dans les ténèbres. Elle observa donc Isidore - sans le fixer comme une éberluée non plus hein. Plus agé qu'elle, les traits fins, mignon, fallait bien le dire. Le plus étrange, c'était ses cheveux. D'un blanc pur, aucune pigmentation, rien, que dalle. Un albinisme partiel sans doute, vu que ses yeux n'étaient pas rouges. Ca lui rappelait ses cours d'SVT. Le peu qu'elle écoutait au lycée lui servait finalement. enfin, fallait bien dire que c'était pas vraiment utile mais bon.
    Elle releva alors son bras gauche, retroussa légèrement sa manche et observa sa montre. Heureusement elle n'était pas cassée. et elle venait juste de changer de piles, elle pouvait encore tenir longtemps. Le tout était étanche, bref, le pied dans une situation pareil. 14h 27 pour être précis, selon l'heure anglaise - 2 h 27 pm quoi. Mais il restait à savoir où ils étaient. Elle s'était faite enlever la veille en fin d'après-midi. Son estomac était donc totalement vide. ca tombait bien, l'heure du déjeuner était tout juste passée... C'était le moment de se servir du boomerang de la mort. Si seulement elle avait été capable de s'en servir. Barf, il restait plus qu'à se rabattre sur les fruits et légumes, à condition d'en trouver des comestibles. Elle réfléchirait mieux à la situation le ventre plein - ou au moins, avec quelque chose à digérer.



    ==> Suite à la plaine, on les fait marcher un peu? =D
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